Les patients victimes de lésions au niveau de l’anus vont souvent hésiter à consulter un médecin et ce, étant donnée la gêne provoquée par ce type de troubles. S’il est vrai que certains traitements maison comme le bain de siège ou l’utilisation d’argile verte peuvent venir à bout des lésions, dans certains cas il est vivement conseillé d’aller voir un médecin, surtout lorsque le patient présente une fissure anale chronique.
D’abord le généraliste…
Lorsqu’un patient ressent des douleurs au niveau de l’anus et présente des saignements au moment de la défécation, il est utile d’en parler à son généraliste. En effet, celui-ci connaît l’histoire clinique du patient, peut écarter certains diagnostics et le cas échéant renvoyer le patient vers un spécialiste. Tout généraliste connaît les symptômes de la fissure anale et pourra évaluer la nécessiter de réaliser des examens supplémentaires auprès d’un gastroentérologue.
Ensuite le gastroentérologue…
Ce spécialiste pratique différents types d’examens relatifs au diagnostic de troubles intestinaux. Dans le cas d’une fissure anale, l’examen qui sera pratiqué est une « anuscopie » souvent combinée à une « rectoscopie ». Le principe c’est d’explorer l’anus afin de diagnostiquer et si cela s’avère nécessaire, traiter la lésion anale. Elle peut également être combinée avec une coloscopie générale, c’est-à-dire une exploration globale des intestins, examen qui permet entre autres de dépister un cancer.
Comment ça se passe ?
Avant l’examen, on conseille au patient de boire une lotion qui va lui permettre d’évacuer les saletés accumulées et de se rendre à l’examen avec un intestin totalement propre. L’examen est très court, il dure environ 10 minutes et, dans la majorité des cas, n’est pas douloureux. La clé d’un examen indolore c’est d’être détendu. En effet, si le patient est stressé, ses muscles se contracteront ce qui rendra la réalisation de l’examen plus difficile et pourra provoquer une certaine douleur. Donc, il faut se détendre, surtout que l’examen n’est pas du tout impressionnant. Le patient doit se coucher sur le flanc (il n’est pratiquement jamais nécessaire de lever les fesses comme on le craint souvent).
L’examen se passe en quatre étapes. Tout d’abord, le médecin réalise une inspection visuelle de la région anale. Il effectue ensuite ce que l’on appelle le « toucher rectal », c’est-à-dire que le gastroentérologue introduit un doigt dans le rectum. Troisièmement, il réalise l’anuscopie au moyen de l’introduction d’un spéculum dans l’anus. La dernière étape est la rectoscopie, qui permet d’observer l’anus, le rectum et une partie du colon. Notons que cette dernière étape n’est pas obligatoire pour le diagnostic de la fissure anale, même si elle est conseillée.
En bref, ce type d’examen est tout à fait bénin mais essentiel pour un bon fissure anale traitement. Il n’y a aucune raison d’être mal à l’aise ou d’appréhender, en effet, l’examen est indolore et extrêmement courant.
Yala Hakim algerie dit
bon jour…. je viens de faire un examen de rectoscope .et une fissure anale qui est découverte …………………..mon médecin ma ordonné Forlaxe sachet 1 /jour .et Hebermit ….a ce que cet examen peut confirmer en parallèle l »indemnité de tout le colon…..
Yala Hakim algerie dit
l’indemnité de tout le colo…….je veux dire l »indemnité du reste du colon